Monthly Archives: novembre 2014

Dr Jim Dincalci, Pardonner au-delà de la raison

Voici un extrait tiré d’une histoire bouddhiste, cité par Dr Jim Dincalci dans son ouvrage:                               Pardonner au-delà de la raison

« Un homme est frappé par une flèche d’un assaillant inconnu. Plutôt que de soigner sa blessure, il refuse d’enlever la flèche jusqu’à ce que l’archer soit retrouvé et puni. Entre-temps la blessure s’infecte jusqu’à ce que, finalement, le poison le tue. Lequel des deux est plus coupable de cette mort: l’archer qui lance sa flèche ou l’entêtement de la victime? » – Colin Berg, auteur américain et professeur.

« L’absence du pardon à soi ou à autrui est un facteur majeur qui entraîne la dépression ou le désespoir et qui entraîne au suicide » Dr Jim Dincalci.

Dans les pages précédentes, nous avons présenté quelques articles sur les livres des auteurs Jean Monbourquette et Dr Edward Hallowel, qui nous enseignent les étapes et les méthodes à suivre pour pouvoir pardonner ou demander pardon. Dans cette page, nous allons vous faire découvrir les outils du pardon tels qu’ils sont analysés par un autre spécialiste du pardon, Dr Jim Dincalci, dans son livre: « Pardonner au-delà de la raison, un guide révolutionnaire pour libérer votre cœur et votre esprit ».

Dr Jim Dincalci est un psychothérapeute qui a travaillé pour le développement de méthodes destinées à faciliter le pardon. Il a enseigné le fruit de son travail sur le pardon dans des universités, des hôpitaux, des écoles et des églises. Il est le fondateur de la Forgiveness Fundation (« Fondation pour le pardon »). Pour lire la présentation du livre et la biographie de l’auteur ou faire la commande cliquer ici.

Travailler en profondeur avec les outils du pardon
Vous trouverez ci-dessous, un résumé de 24 méthodes de communication à utiliser pour pardonner ou atteindre la guérison dans votre vie. Elles sont regroupées sous quelques grands thèmes.

La communication

1. Les lettres de blessure, de réponse et de gratitude
Parce que pardonner est une action émotionnelle, il nous faut d’abord être conscients des émotions impliqués. Puis il faut les libérer. Cette étape consiste à écrire deux lettres: une à la personne à qui vous voulez pardonner en expliquant exactement comment la situation problématique vous a blessé et ce que vous ressentez maintenant à son sujet, et l’autre lettre du point de vue de l’offenseur. Utilisez la seconde lettre pour répondre à chacun de vos bouleversements, mais à partir de l’expérience de l’offenseur.

2. Le processus de dialogue
Pour écrire un processus de dialogue, engagez toute votre honnêteté et votre esprit. Cela consiste à écrire à propos de votre bouleversement et de vous poser des questions qui vous viennent à l’esprit, puis pensez à des réponses possibles.

3. L’envoi de l’amour
Envoyez de l’amour sincère à la personne qui vous a bouleversé jusqu’à ce que vous ressentiez un changement d’attitude. Dans votre esprit, visualisez la personne comme si elle était devant vous et étreignez-la avec amour. Faites cela jusqu’à ce que vous ressentiez une connexion chaleureuse avec elle. Cela dissout complètement le bouleversement.

4. La communication avec les autres pour obtenir de l’information
Y a-t-il quelqu’un qui pourrait vous présenter un autre point de vue que le vôtre ou vous donner une meilleure impression et plus d’informations sur la personne à qui vous tentez de pardonner?

5. La prière
La prière est un véhicule puissant pour arriver à pardonner, pour voir la situation ou l’autre personne différemment et pour être soulagé complètement du bouleversement. Y a-t-il des gens qui pourraient prier pour vous? Il y a quelques années, des recherches ont démontré que la prière a des effets sur la guérison, affirme Dr Jim Dincalci.

6. Les sentiments
Il est important de communiquer les sentiments à propos d’une situation. Ecrivez ou discutez avec une autre personne à propos des sentiments qui vous affectent dans cette situation. Ce peut être la tristesse, la colère, la douleur, la dépression, l’apathie, la culpabilité, l’embarras, le regret, l’humiliation, le blâme, la honte, etc.

7. La tenue d’un journal
Dans votre journal, tenez un registre des éléments suivants: nombre de fois que ce bouleversement vous interpellent pendant la journée; la situation qui le provoque et depuis quand ce bouleversement existe? Ecrivez comment le pardon peut changer ces résurgences.

8. La gratitude envers la personne
Dans le travail sur le pardon, chercher et identifier les effets bénéfiques que l’offenseur entraîne dans votre vie. Même si une personne a été un exemple négatif, elle vous a peut-être transmis quelque chose de positif.

9. La reconnaissance
Ecrire une lettre de remerciement à l’autre personne, lui offrir des fleurs, remercier la personne lorsque vous êtes en sa présence, … sont autant de moyens pour exprimer de la reconnaissance.

10. La discussion franche avec la personne
Y a-t-il une manière de parler à cette personne pour en arriver à une meilleure compréhension de ce qui est arrivé? Si vous le pouvez, évitez de chercher à passer votre message ou à avoir raison. Tentez seulement de comprendre dans quel état était la personne. Vous serez peut-être surpris.

Perspective: différents moyens de comprendre
Afin de ne pas retenir le ressentiment et la rancune, voici les différents moyens à utiliser pour voir la situation sous un autre angle.

11. La projection
Inversez la situation que vous étudiez et posez-vous par exemple la question suivante: cette chose que l’autre personne vous a fait subir, l’avez-vous déjà fait subir à quelqu’un d’autre ou à vous-même?

12. Les souliers de l’autre
Posez-vous les bonnes questions au sujet de l’autre personne, pour essayer de comprendre par exemple: comment elle vit le monde, de quoi elle a peur, comment était-ce de grandir dans sa famille et dans sa culture ou à son époque, à quoi ressemble son intelligence émotionnelle, etc. Si vous ne savez pas répondre à ces questions, alors vous ne savez pas qui est réellement cette personne.

13. La découverte de la personne
Souvent parmi les problèmes mondiaux que vous n’aimez pas, par exemple le racisme, il y a une ou plusieurs personnes, selon vous, qui représentent cette situation. Identifiez-la (les). Qu’est-ce qui, dans son comportement, vous bouleversent? Selon votre expérience, est-ce que toutes les personnes de ce groupe se comportent de la même manière?

14. Le défi
Pouvez-vous entrevoir la situation comme un défi à surmonter plutôt que comme une punition ou une attaque? Quelle est la solution la plus stimulante?

15. Le contexte global
Etes-vous certain que cette personne n’est pas dans votre vie pour vous enseigner quelque chose? Fait-elle partie d’un plan divin ou de votre karma? Peut-elle être présente dans votre vie pour vous montrer une meilleure façon d’être plus heureux?

16. L’inversion de la situation
Ecrivez tous les points pour lesquels cette personne a raison ou est juste selon sa perspective.

17. La plus haute perspective
Comment agirait votre moi supérieur? Comment voyez-vous cette personne lorsque vous la regardez avec le regard de l’amour?

La responsabilité

18. La validité et la réalité des règles brisées
Faites la liste de toutes les valeurs et règles ou tous les codes moraux que cette personne a brisés. Posez-vous les questions suivantes. D’où me vient cette loi, cette valeur, ce code ou cette règle? Ces lignes directrices sont-elles valables? Dois-je les remettre en question?

19. L’amende et la demande de pardon
Vous faut-il vous amender pour le préjudice que vous avez causé à autrui? Que devez-vous faire pour corriger la situation?

20. L’évaluation des gains
Quel est l’avantage pour vous d’entretenir ce bouleversement? Qui en bénéficie et comment? Avoir raison est-il plus important qu’être heureux?

21. Analyse de la victimisation
Depuis quand subissez-vous l’état de victimisation? Pendant combien de temps laisserez-vous votre offenseur contrôler votre bonheur? Est-ce possible que, dans cette situation problématique, vous soyez responsable et non seulement victime?

22. Le bilan des conséquences négatives reliées à l’entretien de ce bouleversement
Parfois les gens ne réalisent pas tout à fait l’effet négatif que peut avoir le maintien de leur situation non pardonnée dans leur vie. Qu’est-ce que je retire dans cette situation? Faites la liste des effets négatifs. Si je maintiens ce bouleversement, quels sont les répercutions sur ma famille?

23. La responsabilité personnelle
Même si l’autre personne semble être la seule responsable de ce problème, quelle est ma responsabilité dans le fait de garder cette situation active? Mes émotions interfèrent-elles avec la bonne décision à prendre dans cette situation? Quel rôle ai-je joué dans toute cette situation? L’ai-je envenimée?

24. La gratitude envers la situation
Dr Jim Dincalci termine en affirmant que la gratitude est une méthode de changement qui fonctionne à tout coup. Envers quoi dois-je être reconnaissant dans cette situation? Que m’enseigne cette situation? Est-ce que son influence m’a rendu plus fort et m’a fait grandir? Qu’est-ce que cette situation m’a appris? Comment puis-je lui témoigner ma reconnaissance?

 

Le Guide

ONU: Le Saint-Siège plaide pour la protection des civils dans les conflits armés

Intervention de Mgr Tomasi à Genève.

Anne Kurian

ROME, 20 novembre 2014 (Zenit.org) – Le Saint-Siège appelle à protéger les civils dans les conflits armés, alors que de plus en plus de conflits se déploient dans les zones urbaines.

Mgr Silvano M. Tomasi, représentant permanent du Saint-Siège aux Nations Unies à Genève, a pris la parole lors de la 8e Conférence des États parties à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination (CCAC), le 13 novembre 2014.

Le Saint-Siège s’est inquiété de l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées : « Aujourd’hui, nous assistons à de nombreux conflits, dont une écrasante majorité se déploie dans les zones urbaines. Avec l’urbanisation croissante de la population mondiale, cette tendance augmentera. »

Ainsi les populations civiles « sont les premières victimes des conflits » : « Dans de nombreux cas, elles ne sont pas protégées », a dénoncé l’archevêque en déplorant dans les zones urbaines « des millions de réfugiés et de personnes déplacées, dont une majorité de civils, surtout des femmes et des enfants ».

En outre, on assiste dans ces lieux à « la destruction totale ou partielle de nombreux centres urbains; à la désorganisation totale de la vie sociale, scolaire, économique et politique; à l’exacerbation de la haine qui rend le rétablissement de la paix plus difficile, voire impossible », a-t-il poursuivi.

Mgr Tomasi a appelé l’ONU à réfléchir à cette situation : « Comment protéger les populations civiles ? Les infrastructures civiles ? Le droit international humanitaire actuel est-il suffisant ? Si non, comment le compléter et l’adapter ? »

Constatant « une certaine prolifération de la technologie des drones de combat et une utilisation croissante de l’informatique dans divers conflits », il a fait observer que cela posait des défis multiples, liés « au droit international humanitaire et aux droits de l’homme ».

« Les implications éthiques ne sont pas négligeables », a-t-il ajouté en mettant en garde contre « l’indifférence contre-productive » à ce sujet : « le fait de ne pas considérer ces problèmes au bon moment peut avoir des conséquences désastreuses et les rendre presque insolubles… Il est encore temps de s’intéresser aux drones avant qu’ils ne deviennent une source supplémentaire de déstabilisation alors que la communauté internationale a besoin plus que jamais de stabilité, de coopération et de paix ».

L’archevêque a également exprimé la préoccupation du Saint-Siège pour les systèmes d’armes létales autonomes, ou « robots tueurs » : « L’automatisation de la guerre et donc le risque de sa déshumanisation appelle des mesures indispensables » basées sur « une approche globale, scientifique, juridique, culturelle, économique, éthique et humanitaire » et non seulement « militaire », a-t-il estimé.

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Source: ZENIT, Le monde vu de Rome

Service quotidien – 20 novembre 2014

Les conditions pour justifier une guerre selon saint Augustin
Pour plus d’informations sur les conditions de la guerre justecliquer ici

1. La guerre préventive pour protéger le faible du méchant peut être un devoir

2. La guerre pour imposer la foi est interdite

3. Il ne faut pas être l’agresseur

4. La guerre ne peut être civile

5. La décision de l’engager revient à la seule autorité publique

6. Le droit doit être moralement certain

7. La guerre doit être menée dans une intention droite

8. Une éthique de et à la guerre doit exister

9. Il faut rechercher avant tout la paix

10. Il ne faut pas mener une guerre aventureuse.

Ouvrage de référence:

Paix et guerre selon saint Augustin, Paris : Migne, 2010 (éd. Pierre-Yves Fux, coll. « Les Pères dans la foi, 101 »). 212 p.
Pour lire la présentation du livre ou faire la commande cliquer ici

 

Le Guide

Commémoration de tous les défunts

BOSE TUBIBUKE – Honorons la mémoire de tous les défunts

                                         Masabo Nyangezi

 

Il existe plusieurs coutumes pour honorer la mémoire des défunts. Une de ces coutumes consiste à commémorer le défunt, dans la famille, tous les ans le jour anniversaire de son décès.

Dans l’Eglise catholique , le 2 Novembre est le jour de la commémoration de tous les fidèles défunts. Mais, dans certains pays, même pour les non catholiques, ce jour est devenu la fête des morts. Pour connaître l’origine de cette tradition, cliquer ici

 Prière pour les défunts

Seigneur,
Créateur et Rédempteur de tous les hommes,
Dieu de bonté et de tendresse,
Souviens-toi de tous les défunts que tu as rappelé de ce monde.
Dans ta miséricorde infinie,
Pardonne et rachète tous leurs péchés,
Accorde-leur la paix et le repos éternel.
Nous te le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur.
Amen.

Le Guide