« Il est illusoire de penser que l’on va susciter une culture du pardon et de la réconciliation en exhibant des cadavres. Le rappel incessant des horreurs des guerres et l’exhibition des reliques de notre inhumanité appartient peut être au refus d’oublier et à ce qu’il est convenu d’appeler le devoir de mémoire. Mais il relève d’une culture narcissique qui risque de se figer dans la dépression ou de mariner dans les blessures. » Godefried Daneels
« Le succès apostolique, le don de faire des miracles, tout cela n’est rien à coté de la grâce de pouvoir supporter avec patience et sans se laisser troubler le fait d’être rejeté par ses propres frères »; nous dit le Cardinal Godfried Daneels à propos de François d’Assise.
Pardon, Seigneur, Pardon
1. Les conditions du vrai pardon
Il faut d’abord reconnaître la faute et le péché.
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Si quelqu’un provoque un courant d’air dévastateur parce qu’il a oublié de fermer la porte, il ne faut pas le lui pardonner, parce qu’il n’a rien fait de mal. Il a été distrait! Pour pardonner, il faut qu’il y ait une faute volontaire, sinon il faut tout simplement excuser. Le pardon présuppose la réalité du péché.
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La négation du péché rend le pardon impossible ou superflu. Or il y a bien des façons subtiles de nier le péché ou de le neutraliser:
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Le rationaliser, dire que tout péché peut se comprendre et se réduire à une erreur ;
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L’universaliser, dire que nous faisons tous un peu cela et conclure que puisque tous le font, ce ne doit pas être un péché.
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Le refouler, ne pas vouloir le reconnaître. Ce n’est jamais une solution parce que le mal nié vous revient toujours sous le nez comme un boomerang;
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Le rendre impossible en abolissant la loi. S’il n’y a plus de loi, il n’y a plus de péché. Ce mécanisme de défense agit préventivement, à la racine de la notion même de péché.
Il n’y a donc pas de réconciliation possible si l’on ne reconnaît pas la réalité du péché.
2. Le pardon caméléon
Notre psychologie a tant de mécanismes de défense que le pardon est comme un caméléon. Il peut prendre la couleur de l’environnement, se camoufler en pseudo-pardon jusqu’à perdre son identité. Il en va ainsi dans les relations entre les personnes et entre les peuples.
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Le déni : nier le préjudice pour ne pas se laisser envahir par des sentiments négatifs ou pour ne pas avoir des ennuis avec l’autre. C’est « pardonner » en ne pardonnant pas et en se leurrant sur soi- même et sur l’autre.
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L’oubli : laisser couler le fleuve. Laisser ce cours d’eau mythique de l’oubli qui descend dans les enfers parce que, pour les Anciens, la vie après la mort est une vie d’oubli.
Ce n’est jamais une solution. La réalité est rébarbative à l’oubli. Elle résiste, comme un roc, au torrent du fleuve et refait surface à la saison sèche. Elle dérange le pseudo-ordre établi et ramène le trouble, comme un mal, chassé par la porte, revient par la fenêtre. La mémoire joue dans les cartes du péché et déchire le voile de l’oubli en faisant irruption dans la conscience au moment où l’on ne s’y attend pas. L’oubli n’est pas un pardon. C’est un truc. Il nous prend à notre propre piège, car vouloir oublier, c’est encore penser.
Le mal non reconnu ou les crimes recouverts de silence demeurent dans la mémoire collective, comme dans l’âme de chacun. Or l’histoire, la nôtre et celle des peuples, se fait avec ce qu’on garde en mémoire: le camouflage ou la vérité.
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Le débarras : vouloir être quitte de ce qui nous embarrasse en faisant une croix dessus, sans résoudre le problème, est une forme de défense proche de l’oubli. Le débarras n’engage ni la personne qui pardonne ni celle qui est pardonnée. Il est simplement un cessez -le -feu. Il n’engage aucune relation de confiance. C’est une manière de chasser la peur sans la dévisager.
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L’indifférence : on ne rencontre pas la personne qui nous a blessé, on l’évite. On croit avoir pardonné en détournant la tête, alors que cette superbe constitue un pas en avant dans la fermeture du cœur. C’est parfois un moyen de survivre entre individus qui se côtoient ou entre peuples qui cohabitent, mais c’est toujours une barrière mentale qui s’érige pour contenir une amertume qui peut fermenter en haine.
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Le récit : Il arrive qu’on veuille guérir d’une blessure en racontant son pardon. On se raconte à soi même, à un confident ou à un psychologue; on se confie à l’écriture intime ou publique. Ce processus d’auto-purification a un effet bénéfique. On cherche à comprendre et à se comprendre, mais cette attitude n’engage aucune démarche vis-à-vis de la personne qui m’a offensée ou vis-à-vis du peuple qui a commis une injustice envers mon peuple. Ce pardon reste prisonnier de mon univers narcissique. Il ne débouche pas dans l’ordre éthique. Je me raconte comment je me débats avec mon mal tandis que la démarche éthique engage un pas vers l’autre: « Je te pardonne ».
3. Une culture du pardon
La réconciliation ne dépend pas toujours des mécanismes psychologiques et de la volonté personnelle de faire un travail de vérité. Elle dépend aussi d’un climat général médiatique et culturel.
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Défataliser l’histoire
Il n’est pas vrai que, puisque les hommes ont péché, ils doivent toujours pécher; que puisque les conflits sont séculaires, ils doivent être éternels; que puisque des litiges sont héréditaires, ils appartiennent à la nature des choses. L’histoire n’est pas faite d’une succession fatale de conflits. L’enfer, c’est le passé qui s’impose, le présent oblitéré. L’histoire appartient à notre liberté, à notre capacité d’ouverture à Dieu et aux autres. Il n’y a pas de culture du pardon et de la paix, si le printemps y est non admis, s’il n’y a pas de jardin ou quelque chose peut éclore.
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Éduquer à la responsabilité
Il est illusoire de penser que l’on va susciter une culture du pardon et de la réconciliation en exhibant des cadavres. Le rappel incessant des horreurs des guerres et l’exhibition des reliques de notre inhumanité appartient peut être au refus d’oublier et à ce qu’il est convenu d’appeler le devoir de mémoire. Mais il relève d’une culture narcissique qui risque de se figer dans la dépression ou de mariner dans les blessures.
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Le rappel des conditions qui ont déclenché un drame peut être une mise en garde, mais il peut aussi favoriser le mythe de l’éternel retour.
Il est plus plus facile d’éduquer dans la peur que dans la responsabilité. Or la peur est un facteur de replis séculaire et d’agressivité. Ce n’est pas en informant qu’on suscite un engagement éthique. Socrate pensait qu’il suffisait de voir le bien pour le faire; de voir le mal pour l’éviter. C’est du pur intellectualisme et la négation du péché des origines. Éduquer à la responsabilité, c’est permettre à des jeunes d’agir sur eux -mêmes et sur leur environnement, et créer les conditions pour qu’ils aient le courage et les moyens.
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Regarder l’autre:
Le pardon véritable s’inscrit dans une relation interpersonnelle. Je ne pardonne pas pour éviter que ma souffrance dégénère en cancer, pour me désintoxiquer des effets pervers d’une blessure qui me ronge, bref pour me sauver….Pardonner se fait toujours en regardant dans le visage de l’autre.
Dans les nouvelles religiosités, l’audace évangélique fait place à la sensibilité thérapeutique. Si la libération émotionnelle a quelque chose de curatif, le repli sur sa propre sensibilité a quelque chose de désespéré. Narcisse n’est-il pas mort d’avoir trop aimé son reflet ?
4. Se rapprocher de l’autre
Pour engager une véritable réconciliation et promouvoir une culture du pardon, il faut faire des pas vers l’autre et vouloir poser ensemble des gestes constructifs. Ce n’est pas à distance ni du premier coup que l’on joue de la musique ensemble. Plusieurs étapes jalonnent ce chemin.
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Prendre acte du conflit. Oser regarder ce qui s’est passé.
Ramener le conflit à ses justes proportions. Discerner sur quoi porte le litige. Tout conflit tend à s’universaliser. Ce n’est pas parce qu’on se dispute à propos d’un bout de territoire que tout le peuple allemand, serbe ou autre, est en conflit avec tous les Français, ou avec tous les Croates ou tous les Bosniaques. Il ne faut pas permettre qu’un incendie local s’étende à toutes les personnes et à toutes les valeurs ou que le mépris et la haine déteignent sur tous les niveaux de l’existence.
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Chercher à comprendre
C’est déjà un certain pardon de l’intelligence. La véritable compréhension n’excuse pas tout, ne rend pas la faute inexistante, n’approuve pas l’offense, mais elle la situe. Comprendre ce qui s’est passé, de quoi on a souffert, pourquoi on a fait souffrir, comment on en est arrivé là, c’est déjà se solidariser. Car il est impossible de comprendre la faute de l’autre sans éprouver un peu de compassion envers lui. Tout aveu nous fait entrer dans une fraternité de misère par le lien qui nous unit en tant que pécheurs. Toute faiblesse me révèle ma propre face obscure et ma propre fragilité. Une telle compréhension abolit déjà une frontière.
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Résoudre le conflit par la parole. On ne résout rien par la force.
La violence engendre la violence. Au contraire des animaux qui se battent, on humanise le conflit en le ramenant au registre du langage.
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La négociation est fondamentale
Mais celle-ci n’est pas une stratégie pour se protéger. La véritable négociation est un dialogue sous-tendu par la volonté d’aimer. Même si l’autre n’est pas aimable, de toute façon, il est aimé. On ne peut résoudre aucun conflit sans amour, car il n’y a pas d’autre antidote au non amour que l’amour.
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Chercher à réparer
Si le pardon n’est ni un coup d’éponge ni une amnésie collective mais une prise en compte amoureuse de la réalité, si abîmée soit-elle, il suscite aussi un désir de réparer. Les plaies ouvertes, l’infection laissée dans le corps social ne peuvent être guéries qu’en mettant les mains à la pâte. Rien de tel pour se rapprocher que de réparer et de reconstruire ensemble un avenir. Ces cinq étapes sont celles d’une métamorphose. La lente naissance de l’amour est comme la lente transformation de la chenille en papillon. C’est une transformation complète, mais elle donne des ailes.
5. Le pardon est un miracle
C’est une création « à partir de rien ». Dans le processus du pardon, il y a toujours quelque part une discontinuité. La réconciliation n’est pas le résultat de tous les préparatifs. On ne produit pas le pardon. On le reçoit de surcroît. Il surgit « ex nihilo », il est une grâce. C’est là son point d’attache avec Dieu. Car là où le péché a abondé, la surabondance du pardon nous a transformés. C’est en reconnaissant cette surabondance à mon égard que je puis donner d’abondance. Dans bien des situations actuelles, génocides, viols, massacres d’enfants, abandons…offrir le pardon ne pourra venir que de DIEU.
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Le pardon crée du neuf
Il n’était pas contenu dans les préparatifs. Ceux-ci sont des conditions pour y accéder, non les causes. Ils créent un environnement comme le « cercle magique » de B. Brecht dans lequel la réconciliation descendra. Le pardon vient d’ailleurs, comme l’inspiration poétique. Pour certains, il faut créer une ambiance, diminuer la lumière, allumer une pipe, prendre une feuille blanche et un bon stylo…..Tout cela crée un climat dans lequel l’inspiration tombe comme une grâce. Dans la liturgie aussi, les rites créent un espace où Dieu peut venir. Le véritable pardon est-il possible en dehors de toute foi en Dieu (ou force supérieure )? Je pense que non. Dans la Bible, c’est Lui qui nous a réconciliés pour nous réconcilier avec Lui . Le pardon n’est pas un auto produit.
6. Le lieu culturel du pardon
On n’a jamais autant désiré être pardonné et se libérer de l’émotion de ne pouvoir pardonner et, d’autre part, on n’a jamais autant déserté le sacrement de réconciliation! Ce paradoxe est le fruit d’une psychologisation: le pardon se réduit à une thérapie d’ordre psychologique. Or, il est de l’ordre éthique (il engage vis-à-vis d’autrui ) et théologal ( c’est un don de Dieu ).
Le pardon réduit au registre horizontal est le résidu culturel du christianisme vidé de son vécu sacramentel. Comme dans la parabole, les vignerons se disent: « allons, tuons l’héritier, nous aurons l’héritage » (Mt 21 38 ). On ne s’intéresse plus au Christ, mais seulement aux valeurs qu’il a laissées. Dans ces conditions, il est normal que le pardon déménage dans le cabinet du psychiatre et que le sacrement soit déserté. De nouvelles religiosités et les arts du bien-être publient aussi des recettes « héritées » du christianisme. Plus on parle du Christ sans parler au Christ, plus nous tenons le cadavre du christianisme. Dire qu’il faut présenter la joue gauche, quand on vous a frappé sur la droite, c’est du pur idéalisme quand on ne peut se laisser aimer par le Christ outragé, ni accueillir la grâce d’un « Dieu plus grand que notre cœur. » ( 1 Jean 3,20 )
Extraits d’une Intervention du Cardinal GODFRIED DANEELS pour les 50 ans de » Pax Chriti » (Revue trimestrielle : Documentation Catholique N°2121 du 9 août 1995, page 754 )
Commentaires : par Edmond Savajol
Sur le lieu culturel du pardon: la confession individuelle
Il est possible aussi d’imaginer qu’on s’intéresse toujours autant si ce n’est plus au Christ, mais qu’on a pris une certaine « distanciation » par rapport au pouvoir que représente l’Église catholique romaine dans sa pratique ordinaire structurelle, hiérarchique et visible.
La distance qui est prise ne serait-elle pas inversement proportionnelle à la sacralisation qu’opèrent les églises sur les êtres et les choses?
De part ailleurs, le pardon, pour beaucoup n’est pas une émotion, il est au contraire le fruit mur, le résultat de l’accueil du Christ, le Verbe, la Parole dans notre chair, qui nous fait dire avec Paul, « ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi » ( Galates 2.20 ). Aller se confesser sans avoir essayé de se réconcilier avec son frère apparaît à beaucoup comme malhonnête. « Quand donc tu vas présenter ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère à quelque chose contre toi, laisse là ton offrande et va d’abord te réconcilier avec ton frère. Viens alors présenter ton offrande. Mets toi vite d’accord avec ton adversaire, tant que tu es en chemin avec lui, de peur que cet adversaire ne te livre au juge… » ( Matthieu 5, 23 )
La confession individuelle est délaissée non ( à mon avis ) parce qu’elle est réduite au registre horizontal comme le dit le cardinal, mais peut-être, parce que pendant un millénaire, seul le registre vertical a existé. Le catholique recevait le sacrement (rite ) donc il était et il est déclaré blanc comme neige. Avec un ticket de quai le voyageur peut paraître « sur le quai de la gare Église « en toute liberté sans pour autant pouvoir voyager, avancer vers le Seigneur avec ses frères. La confession individuelle peut être de ce type: » ticket de quai « .
La confession individuelle de plus est délaissée parce que les discours officiels sont entendus, mais ne sont plus écoutés, encore moins mis en pratique. Pourquoi: parce que le discours vient d’en haut, accueilli, analysé, il semble hors du temps, ou du moins avoir un décalage par rapport à la vie de tous les jours, sans rapport toujours bien évident avec l’Évangile et le Christ. Pendant des siècles cela fut possible, mais à l’époque de la transmission rapide des données tous azimuts et de la connaissance précise du Nouveau Testament par celui qui le souhaite, ce n’est plus possible.
Le pouvoir tombe….. il est tombé; mais comme il était fondé sur la domination, l’imposition de lois, sur le sable et non sur la Parole: le Christ, il risque fort de se désagréger. Les clercs prennent cela en pleine face avec quelques conséquences. l’Esprit-Saint met dans le cœur des hommes et femmes d’autres chemins, son chemin, Jésus Christ est ce chemin.
Il reste l’autorité, celle qui est donnée par des hommes et des femmes à telle ou telle personne qui pour eux sont porteurs du message de Jésus Christ. Ils peuvent être prêtres, pasteurs, évêques en disgrâce ou en place, simples laïcs, diacres, leur état semble secondaire. Ils invitent les gens à vivre comme ils sont et à avancer vers le Seigneur dans la liberté, dans une confession religieuse ou pas, sans jamais imposer une éthique ou une confession religieuse. Ils n’ont aucun pouvoir et n’en veulent pas. Ils ne tirent aucun bénéfice, ils n’assurent aucune fonction ecclésiastique, ils ne savent pas eux-mêmes pourquoi certains les suivent, ils ne recherchent qu’à faire briller le Visage du Christ: « en effet ceux-là sont fils de Dieu qui sont conduits par l’Esprit de DIEU ». (Romains 8, 14 )
« Ce sera le rôle des Églises d’aider indirectement à la naissance et au développement de telles personnalités, en leur laissant la liberté de prendre, à leurs risques et périls, les initiatives nécessaires, et même en les y poussant par la confiance qu’elles leur témoigneront » Marcel Légaut : »Un homme de foi et son église » ( page 234 Desclée de brouwer)
MBABARIRA (Pardonne-moi) par Bahati Alphonse
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